Dans la nuit de samedi 14 mai, Dominique Strauss-Kahn, actuel président du FMI, en lice pour défendre les couleurs du PS à la prochaine élection présidentielle française (mai 2012), est arrêté à bord de l’avion qui s’apprête à quitter NY pour Paris. Il est accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de tentative de viol sur une femme de ménage de 32 ans de l’Hôtel Sofitel où il logeait.
Vrai ou faux? Triste réalité ou coup monté? Il plaidera non coupable.
Sa disparition politique – tant du paysage français que du FMI – sert beaucoup de monde, mais sa réputation de « libertin » semble fondée.
Quelle que soit la suite de cette histoire incroyable, elle questionne sur l’humanité, le pouvoir et les relations entre hommes et femmes. Elle interroge aussi sur la différence fondamentale entre le droit français et le droit américain. Le premier s’appuyant sur la présomption d’innocence, le second sur la collecte de preuves de culpabilité.
Un véritable scénario qu’Hollywood ne tardera sûrement pas à reprendre.