Vu que je suis venue quatre fois à L’Herbe en 3 mois, je peux commencer à faire des commentaires pertinents. Ainsi, je le confirme, c’est beau. Oui, oui, on a beau rester coincé dans les embouteillages à l’arrivée – ça se peut aussi un samedi 12 novembre, par un temps exceptionnel – et se recogner les bouchons en repartant dans la frileuse nuit passée 18h, rien à redire… c’est beau. Enfin franchement, la perspective de bloquer pare-choc à pare-choc pendant 30 bornes en été ne m’allume pas du tout, voire m’empêche de concevoir de venir y passer des vacances. Enfin comme disait ma copine B., on peut toujours commencer à économiser à plusieurs familles !!
Nous sommes assez nombreux à penser la même chose, si je me fie à la foule qui arpentait les rues étroites du petit village d’ostréiculteurs du Cap Ferret et au monde qui avait réservé une table à l’Hôtel de la plage. Nous en étions d’ailleurs. Seul défaut, à 9, on nous a installé dehors, côté restaurant… à l’ombre donc. Nettement moins chaud. En terrasse, nous ne pouvions pas rester en t-shirt. Oui, c’est triste! Heureusement, le tartare de bar, le dos de cabillaud, les encornets et autres chipirons, bien sûr les huîtres et le sublime G. de Guiraud (un Bordeaux blanc, sauternais sec, dont les saveurs d’agrumes sont à tomber) ont largement compensé la baisse de température. De toutes façons, après un certain nombre de verres, on n’a plus froid!
les t-shirts provocateurs de t-shirt VIP.
Puis, nous avons enfourché nos vélos. Deux familles, petits et grands cyclistes sur la piste vers le Ferret. Manque de chance, mes pneus, que Fred avait eu tellement de mal à changer le matin même par des tout neufs achetés la veille au magasin, se sont déchirés – ça se peut ça aussi – moins de trois kilomètres après le départ. Chéri qui s’était cogné 80 km hier, a gentiment accepté de troquer son propre deux roues de course, pour rapporter le mien à la voiture et nous rejoindre au phare.
Comme malgré la bonne humeur et le soleil, Cap Ferret reste relativement une ville morte hors saison, les enfants sont rapidement allés jouer dans un parc, et deux adultes se sont mis à l’eau pour traverser le chenal. Deux fois en deux jours, Fred va se transformer en poisson du bassin.
Tout va pour le mieux jusqu’à 17h. Là, l’ambiance change radicalement. En moins de trente minutes, il fait… froid. Bon, pas la neige non plus. Hop, retour aux voitures; Pas moyen de boire un chocolat chaud. Qu’à cela ne tienne, on repart à Bordeaux chez les copains. Allez savoir pourquoi, à 21h, les cinq enfants dormaient 😉