une année en Gironde 36 – Bordeaux… enfin

Hier après-midi, mon fils allant à un anniversaire, nous avons décidé ma fille et moi de foncer à LA ville. J’ai embarqué une copine avec nous et hop, nous voilà parties. Une heure de route plus tard, je me stationnais sur l’esplanade des Quinconces en plein Triangle d’or, autant dire, le quartier touristique par excellence. Au programme, le Miroir d’eau de la place de la Bourse et les magasins de la rue Ste-Catherine (oui, oui, ici aussi!).

Sur l’Esplanade des Quinconces, on se prépare pour une Foire à la brocante. Tous les kiosques sont prêts. Une bonne occasion pour revenir.

Les jardins qui bordent les quais sont agréablement aménagés: simplicité et élégance, une preuve de goût.

Le Miroir d’eau, le lieu à voir absolument devant la Place de la Bourse. Une longue esplanade couverte de quelques centimètres/10 pouces peut-être, d’eau. Tranquillement la surface se vide – par des trous prévus à cet effet – pour être remplacée par des jets qui font la joie des enfants. Manque de chance, ils ne fonctionnaient pas… proximité de l’hiver sûrement, malgré quelques 20° au soleil.

Toujours le Miroir d’eau qui se profile au dessus de la Garonne comme une piscine à débordement. Franchement, c’est magnifique. Et quel terrain de jeu. Les filles se sont éclatées à patauger pieds nus en tentant de se faire piéger par les jets… qui ne sont jamais apparus.

Avec ou sans chaussure, les filles faisaient des Pas d’art de leurs empreintes humides.

Le Pont de Pierre, autre lieu prestigieux de la capitale girondine.

Une pensée pour les Indignés sur la Place de la Bourse, un sens interdit de toute évidence. Sous la pancarte moderne et actuelle, les deux appellations précédentes apparaissent gravés dans la pierre : « Actes des autorités constituées » et surtout « PLACE DE LA LIBERTÉ »… amusant.

La rue Dieu est un cul-de-sac… Ça ne s’invente pas!

Un bar branché avec un intéressant luminaire constitué de plusieurs lampes multicolores.

J’avoue ne pas encore avoir compris le concept derrière la carte de ce restaurant: Maman part y chercher du kangourou… Pourquoi pas?

Les étroites rues du quartier piéton qui laissent à Fred ce sentiment d’exiguïté permanente.

Là, le délire a commencé. Amis montréalais, vous n’avez pas idée de ce qu’est la rue Ste-Catherine bordelaise un samedi après-midi. Prenez le défilé de la Saint-Patrick sur 1,4 km, augmenter le nombre de passants, évitez le vert et ajoutez la gueule que la plupart tire parce qu’ils n’ont pas du temps envie d’être là… Je crois ne pas avoir vu autant de monde dans un si petit espace depuis fort longtemps. Et je ne vous dis dans les magasins, là, il m’a fallu beaucoup d’imagination et une bonne humeur implacable pour rigoler d’une file d’attente de vingt minutes (Zara) et une quasi file aux escaliers mécaniques (H&M). Après… personne ne m’a forcé à magasiner un samedi après-midi non plus. Ce qui m’a permis de faire des traits d’esprit avec ma voisine de patience et même avec la caissière, bien contente de recevoir un peu d’empathie.

Ça non plus ça ne s’invente pas: chez Zara, ces sweat-shirts (ici, on prononce sweet) Montreal Harbour Canada. Bah oui.

Et même ce Canada Bizz un peu plus loin…

Le Grand Théâtre où nous sommes allés voir le sublime opéra Madame Butterfly, mis en scène par Numa Sadoul, en septembre dernier.

Je dois être la seule qui a toujours l’impression qu’elle va se faire frapper par le tramway omniprésent. Il est beau, presque silencieux, un réseau très élargi: un transport en commun qui se double d’une réussite environnementale.

Et bien quelle journée. Devant l’immense statue du Monument aux Girondins de l’Esplanade des Quinconces, les filles et moi avons réalisé qu’on en avait plein les pattes. Mais qu’on avait aussi vachement envie de recommencer!

J’ai alors passé le chemin du retour – les filles sommeillaient à moitié – à me questionner sur la différence d’attraits entre la ville et la campagne, mes préférences et notre avenir; parce que moi, l’ultra citadine, j’étais finalement bien contente de repartir vers le village, ses vaches et ses moutons. Ma brève conclusion a été que j’aime la cité si j’y ai un but, si j’y fonctionne socialement (boulot, activités, rendez-vous, musées, magasins, etc.), sinon, et âge aidant, je crois que j’aime bien l’espace et la nature. Enfin, je crois.

 

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