L’écriture… et les soucis

Je suis mal faite. Je suis incapable de faire la cuisine, de coudre ou d’écrire quand les préoccupations m’obsèdent. Vous aussi ? Je suis admirative devant les auteurs (les cuisiniers, les couturiers) qui chaque jour, qu’il pleuve qu’il vente, s’asseyent devant leur table et… travaillent. Moi, non. Beaucoup trop cigale, pas assez fourmi. J’aime lire presque tout ce qui me tombe sous la main, discuter, écouter, me nourrir de toutes les idées qui passent autour de moi. Mon esprit butine.

Un jour, le déclic. Le magma de réflexions s’organise. Ça sort. D’abord en vrac, puis en phrases. Je m’assois devant ma table et … travaille.

Ainsi mon stage d’écriture.

Depuis octobre dernier, je triture une histoire. Je la tords, l’essore, la repasse, la reprends, la ressasse. Mes partenaires rédactionnels m’aident. Ils remettent consciencieusement en question – à raison – le moindre de mes chapitres. Dur sur le moral et l’égo, excellent sur les progrès. Encore faudrait-il qu’il y en ait, des progrès! Six mois, six versions de trame narrative, le crible de leurs commentaires. Aujourd’hui, j’attaque la 7ème.

Virage radical.

Déroulement des événements, rebonds, éléments déclencheurs, idées inattendues, je dispose de tous les codes pour construire la structure. Écriture simple, précise, directe – franche du collier? – limite de l’utilisation des auxiliaires, suppression maximale des « qui-que », le raffermissement du style s’améliore. Je suis prête.

Il manque l’histoire. Qu’est-ce que je veux raconter ? Bonne question. Trop d’idées. La seule chose dont je manque rarement. Pas assez de travail? Je crains qu’il n’y ait que ça de vrai! Les sportifs et les musiciens le savent. Qu’est-ce que j’ai pu gonfler mes enfants avec ça…

Pour la première fois depuis longtemps, j’abats la procrastination d’un revers de main. Jour après jour, je me remets à l’ouvrage.

Ça commence, maintenant.

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Tout vient à temps à qui sait attendre.

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Il m’arrive un drôle de truc. J’ai lu dernièrement un livre qui m’a marquée. Tandis que le train roulait entre Paris et Bordeaux, je lisais et j’écoutais Iron & Wine. Musique qui collait au récit. Depuis, quand je veux/dois écrire, je me branche sur Flightless Bird, American Mouth – la pièce avec laquelle j’ai ouvert le roman – et j’entre dans une bulle de création. Je viens de découvrir que ce morceau était sur la trame sonore de Twilight. Je me souhaite le même succès.

Dans le 6e arrondissement de Paris, tout tient dans les façades !

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