Bouzigues. Petit port de pêche sur les rives de l’Étang de Thau, à quelques kilomètres de Montpellier. Charmant. Discret. Des ruelles sinueuses. Pas trop de monde. Ce sont aussi des huîtres – délicieuses, paraît-il, élevées sur des cordes pendues à des tables. Les gars de la famille se sont régalés.

Bouzigues, c’est aussi la Maison Pitchilline où nous avons dormi. Un gîte imaginé dans un ancien appartement par Eva. Superbe Suédoise, arrivée à Paris puis dans le Sud, depuis au moins trente ans, elle a du chien, du style, du goût. Passer le petit déj’  à papoter avec elle, ouvre les yeux et le coeur, remet la vie en perspective et réinvente le monde. Franchement, de quoi commencer la journée du bon pied !

Pas très loin de Bouzigues, il y a Mèze. Un gros village au marché dominical réputé pour sa poissonnerie et sa fromagerie. Non mais c’est la France quand même, il est dix heures du mat’ et pour goûter aux fromages, il faut caler un petit verre de vin. Pas de vin, de sale piquette méchante. Heureusement le fromage est délicieux.

J’avoue ne pas avoir trouvé cette petite ville passionnante. Mais c’est l’aube de l’hiver. L’animation est réduite, les couleurs passées. On doit être hors saison, chantait Cabrel. Ben c’est ça. Alors quelques photos, comme ça.

Confédérations générale des vignerons…

Pen Duick et tous les souvenirs d’enfance qui ressurgissent devant cette vieille coque abîmée. Peut-être celui-ci est-il l’original acheté par le père d’Eric Tabarly en 1938, et sur lequel le futur grand navigateur a appris à naviguer. À lire la notice de Wikipedia, il semble que cette coque de noix n’ait de Pen Duick que le nom. Pas grave, elle m’a permis de rêver aux livres d’aventures humaines et marines qui ont ponctué mes jeunes années.

Détails des murs du marché couvert.

L’hôtel de ville.