Dans ma tête, les idées rebondissent. Pas forcément intéressantes, mais à tout propos j’ai le cerveau en action. L’ostéopathe que j’ai vu hier pour la première fois m’en faisait la remarque : « Vous n’arrêtez jamais? » Si, si. Moi je peux parfaitement m’écraser sur une plage à ne rien faire d’autre que regarder les vagues, ma tête, non.
Ah, vous n’êtes pas comme ça. Vous avez la chance de choisir vos idées, une à la fois, d’en fouiller les méandres jusqu’à en trouver l’essence, avant de passer à l’idée suivante ? Pas moi. Ainsi, les cupcakes. Une photo vue ce matin sur Facebook…
100 mots. Et dire que Catherine n’est pas sûre que j’y arrive ! C’est tellement court, que j’ai à peine le temps de prendre mon élan… et c’est fini.
Tant pis, aujourd’hui je dépasse.
Quand je vois les cupcakes au chocolat nappés de meringue italienne – oui Isabelle L., les tiens, je me demande quelle est la différence avec des muffins; Puis je revois Anne Dorval taper des mains à tout rompre – comme une enfant – en pensant aux cupcakes; S’ajoutent les comédiennes de Sex In The City, puisqu’elles sont parmi les premières à avoir vanté les cupcakes. Là, je peux m’arrêter longtemps si j’évoque le sitcom, les épisodes que j’ai aimés, quelques images marquantes, etc.
Si vous voulez tout savoir, je ne suis même pas capable de faire une fixette sur les cupcakes, sans que ma trajectoire cérébrale ne soit pas interrompue par plusieurs autres idées qui rebondissent pratiquement sur chaque mot auquel je pense.
Épuisant.