… une poule mouillée ? Nous oui. Depuis que nous avons des poules, nous découvrons de nouvelles activités familiales. Après la construction du poulailler, opération lavage. Si nos premières poulettes naines et leurs rejetons vivent dans l’herbe de notre jardin, les nouvelles – de sublimes Pekin de Bantam (c’est leur petit nom) lisses et frisées – ont grandi dans la terre, quelque part dans un élevage aviaire du Lot et Garonne. Franchement, la blanche était jaune. Quel manque de dignité !
Je ne le savais pas avant hier, une poule se lave. Comme un chien, ou un cochon d’Inde. Il vous suffit pour ça de disposer d’une grande bassine, d’eau tiède, de shampoing et d’un séchoir.
Bien sûr, il faut d’abord « choper » la poule. Dans un grand jardin, ça peut être l’opération la plus longue.
Une fois le volatile attrapé, tenir ses pattes et ses ailes. Oui, ça vole. Surtout dans un moment de grande panique.
Ne pas lâcher la bête en la trempant dans l’eau. Oui, ça vole, même dans l’eau.
Après fastoche : lavage de plumes sales, une à la fois, tout doucement. À la base, c’est minuscule une poule naine, alors mouillée…
Puis, on rince. La volaille déteste l’eau froide. Et vite, dans une serviette sèche.
Enfin, séchage comme chez le coiffeur : au séchoir. Moment drôle. La poule caquète, cherche à s’enfuir. Les plumes sèchent et gonflent. Ne pas orienter le courant d’air – pas trop chaud, au fait – vers la peau. Ça grille.
Ayé. Votre volatile préféré est magnifique, et prêt à se rouler à nouveau dans la boue !
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note. Non, la poule blanche n’est pas devenue grise au lavage. Bande de médisants. Mais le bac de lavage était bien sale, après coup.