… pour tous ces gens formidables que tu places dans mon quotidien.

Mes ami(e)s, mes copines, mes potes bien sûr. La famille, les enfants, l’amoureux, forcément. Les thérapeutes en tout genre aussi, qui me soignent le bobo et me requinquent avec le sourire, et quelques poignées de dollars. Mais je parle surtout de ces inconnus : aujourd’hui un intermédiaire de la MDPH (maison pour les personnes handicapées), hier une psychologue de Pôle Emploi, un autre jour une conseillère de la CAF (caisse d’allocations familiales), ou encore cette femme de la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie). Ces gens – des fonctionnaires (les pires, paraît-il) – que je n’aurais jamais rencontrés sans en avoir « besoin » qui ensoleillent mes journées de leur empathie, leur écoute, leur gentillesse et leurs conseils.

On parle de crise. On évoque la légendaire mauvaise humeur française. Je n’entends rien de tout ça. Je n’ai que des expériences positives, constructives, instructives. C’est peut-être grâce à mes lunettes roses… je ne peux pas être bien menaçante avec ça… quoique au téléphone, ça n’a aucun effet !

Bien sûr, quelques cons et autres mal lunés, mais dans l’ensemble, franchement que du bonheur. Elle est pas belle, la vie ?