La mer, qu’on voit danser

Déchaînée. Des vagues écumantes, des creux de plusieurs mètres, des embruns dont les volutes dansent dans les airs. Partout la brume qui éteint la lumière. Décor surréaliste. Il pleut à Bordeaux, ou presque. À la plage du Porge, le vent est vif, le soleil hésite derrière les nuages. Les couleurs pâles. Le chien court après les vagues et disparaît dans les rouleaux. Un 4X4 passe, solitaire et mal en point. Un rallye inattendu entre Cap Ferret et Lacanau, peut-être.

J’aime cette ambiance hivernale. Personne, juste les fanatiques respectueux de cet environnement infini. Temps forts de notre vie en Gironde : les longues heures passées à marcher sur la plage. La proximité de l’océan. L’énergie qu’il apporte. Il peut faire faire froid, tant qu’il ne pleut pas. Le bruit incessant. Les grondements des vagues qui roulent. On doit être hors-saison, chante Cabrel. Ce sont les meilleurs moments.

Un homme s’approche pour prendre une photo. On le guette. Se fera-t-il mouiller par la prochaine vague ? On le guette. Il s’approche encore, s’accroupit. Les vaguelettes lui frôlent les pieds. On attend encore. Et si une vague plus grosse arrivait ? Quelques clichés plus tard, il fait demi-tour. Une vague arrive, enfin. Il va se faire mouiller… Même pas. Il trottine vers la plage sèche. C’est pas drôle, finalement. On est presque déçus.

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