Le pape a démissionné, un nouveau pape sera appelé à régner. Araignée ? Quel drôle de nom. Pourquoi pas Libellule ou Papillon ? Retour en enfance.

J’ai rencontré une femme qui s’appelle Eddie. Pas Edith, Eddie, comme le Mitchell du même prénom, avec un e. Ça lui pose un paquet de problèmes parce que l’administration ne la reconnaît pas : une femme ne peut pas s’appeler Eddie, rappelle l’ordinateur à chaque intrusion volontaire.

je suis la maman de Lumi… Louis ? non. Noémie ? non. Lumi. Combien de fois répète-t-on ? Ça veut dire « neige » en finnois, ânonnait mamelle du haut de ses deux ans.

Pour les bizarreries, laFrance vaut son pesant de cacahuètes. Dans les classes de ma jeune ado, on trouve des Oxana, Alexane, Juline, Almudena, Prune (si, c’est vrai). Sur la liste des 20 prénoms les plus populaires en 2012, apparaissent un Timeo (11e place), et un Nolan (6e). Côté filles, c’est plus tranquille, avec pour seules originalités Lilou et Maelys. Pas de quoi fouetter un chat.

Certains parents se lâchent carrément : pour penser à Awen, et sa variante Gawenn, Kaelig, Sorel ou Tiago, il faut une imagination débridée… Est-ce bien raisonnable ?

En revanche, au Québec, l’excentricité s’arrête aux 229 Maïka, et 351 Liam de l’année 2011. Les autres s’affichent dans la norme : Léa, Emma, Laurence, ou William, Thomas et Olivier.

Après, se pose toujours la question du vieillissement… Prune à 2 ans, puis Prune à 50 ans; Nolan à 2 ans, puis 40 ans plus tard, etc. Mine de rien, Anne, Sylvie, Michel ou Laurent…

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Au registre des rigolades stupides: je connais un monsieur Prout, et hier, j’ai fait la connaissance d’un monsieur Lhanusse. J’ose à peine imaginer à l’école… parce que déjà, adultes, ça prête à rire. À fou-rire même, après quelques verres de vin. Ah bah oui, forcément !