6 jours sans posts. Écrire 100 mots par jour, c’est rien. Quelle vanité de croire que j’y arriverais. C’était sans compter ma relation pourrie avec ces gros mots que sont : « routine », « rythme », « rituel »…
Dans une vie d’avant – en solo avec deux puces, pas le choix; les journées s’enfilaient les unes aux autres. Travailleuse autonome, le rythme professionnel était aléatoire. Celui de la famille, non. École-devoirs-musique-loisirs-repas-bain-massage-histoire-dodo. Chaque soir, au moment du coucher, un disque. Toujours le même. Ayub Ogaba. Aujourd’hui adultes, elles s’assoupissent à la première mesure !
Les rituels sont essentiels à l’équilibre des petits… et des grands.
Je m’y refuse. Et je paye. Bordel dans mon quotidien, bordel dans ma tête.
Pas foutue d’écrire 100 mots, de marcher 30 minutes, d’être disponible pour les devoirs, de coucher les enfants à l’heure. Je dérape tout le temps. Je me laisse happée par n’importe quoi. Je dérive dans toutes les directions comme un paquebot à l’abandon dans l’Atlantique nord.
Quand je serai grande, j’y arriverai.