deux poids deux justice

Elle, c’est une mère maquerelle; elle tient un club d’escorte sur le quai de Paludate à Bordeaux. Depuis les dernières années, elle couvait de ses regards chaleureux un vieux monsieur de 85 ans, qui trouvait la compagnie de jolies jeunes femmes beaucoup plus attrayante que celle des mamies de sa maison de retraite !

Ce papy hédoniste aurait dépensé plusieurs centaines de milliers d’euros en… champagne.

La patronne est condamnée à 3 ans de prison, dont deux fermes.

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Lui, c’est un patron. Jean Claude Mas, précisément. Il dirigeait l’entreprise PIP Poly Implants Prothèses. Il a aujourd’hui, 73 ans.

Lors de son procès, « il a reconnu qu’il utilisait un gel de silicone contenant un additif pour carburant non homologué médicalement, mais moins coûteux, pour fabriquer trois prototypes d’implants utilisés en chirurgie esthétique et réparatrice. On connaît la suite : cas répétés de rupture, invasion du « gel maison » dans le corps des femmes, inflammation de la peau. Ces incidents ont fini par alerter les services médicaux. Si bien qu’en décembre 2011, le ministre de la santé a dû recommander aux femmes opérées de changer d’implant « à titre préventif ». (Le Monde, 21 mai 2013)

Si 30.000 femmes ont acheté ses prothèses douteuses en France, les avocats estiment que 15.000 Argentines et 20.000 Brésiliennes ont fait la même chose. Certaines ont déclaré avoir l’impression de vivre avec « une bombe à retardement » dans la poitrine. Depuis, 5.250 femmes ont déposé plainte contre PIP – en Autriche, en Argentine, au Brésil, en Colombie, en France, en Grande-Bretagne et au Venezuela.

Le tribunal a requis quatre ans de prison ferme.

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