souvenirs :
les panneaux sans indication de distance, écrits en corse et en français… barré au trait de peinture. Je n’ai pas vu ceux criblés de chevrotine;
la revendication et l’affirmation de la culture corse (comme en Bretagne et au Pays basque);
l’accent (qui me va bien) et le rythme de vie (ouh qu’il me plaît) !
la gentillesse des Corsais (appellation spontanée de mon fils, pour différencier la Corse, des Corses qui parlent le corse);
les repas de charcuterie, de fromage, de miellat, de confiture de figues; le bon vin…
le soleil et les odeurs de la nature;
les paysages grandioses, bruts, coupés à la serpe;
la taille des caveaux de famille dans les cimetières, à l’entrée des villages;
les hôpitaux à 20 km des villages, en pleine montagne;
les énormes villas de Palombaggia, et celles, aussi imposantes, construites tout en haut, dans les rochers;
les routes très sinueuses et souvent étroites, sur lesquels touristes et autochtones se distinguent par la vitesse à laquelle ils roulent;
les motos, partout les motos, surtout des BMW, encore des motos, toujours des motos. Un peu soûlant quand même.
le bateau qui s’éloigne, pour mieux revenir…
et clichés :
Le site préhistorique de Filitosa
Les bains de Baracci. Un spa, quoi. Des piscines d’eau ferrugineuse à 38° et 42° … la douche froide est appréciée ! Devant l’entrée, ce bâtiment à l’abandon. Un ancien hôtel ?
20 minutes de Propriano. Une seule route. L’arrivée à Campomoro. Au loin, la tour génoise. Au restaurant U Spuntinu, le loup vient directement du vivier de la baie. Vive le loup ! Un régal.
Je suis sur la photo… Rare.
Des rochers étonnants aux pieds de la tour Génoise.
Les rues de Sartène, ville décevante. Peut-être à cause du restaurant, recommandé par les guides, où nous avons attendons 1h30, un repas bien ordinaire ? Peut-être.
Bonifacio, ville de souvenirs pour moi. Magnifique bastion perché en haut des falaises vertigineuses. Au camping, nous nous sommes réveillés par le vent…
La chic plage de Palombaggia. Heureusement, c’était hors saison. Heureusement, il ne faisait pas très chaud.
Pique nique improvisé. On sait vivre quand même : charcuterie-fromage au menu.
Porto Vecchio. Un intérêt ? Pas vu. Allez, on se pousse vers les hauteurs…
Arrivée à Zonza. Coup de coeur. Au loin, les aiguilles de Bavella… sans brume. Au camping, nous rencontrons Jacques, l’homme au chapeau.
Bavella. J’en entendais parler depuis si longtemps. Le site est exceptionnel, les montagnes plongent en chute libre. Les pins s’élancent vers le ciel… Bon, il y a bien ces hordes de touristes et de motards qui polluent un peu l’environnement (sonore, entre autres). Et ce drôle de petit village de lutins, construit dans l’escarpement. C’était le lieu de villégiature des habitants de Porto Vecchio. Interdiction de louer.
Je ne comprends pas, j’ai proposé à Fred de ré-échanger nos voeux dans cette adorable chapelle de Bavella… Il m’a rit au nez. Ce ne sont pas des manières de gentleman !
À Zonza, il y a L’Eterninsula aux jeunes et sympathiques propriétaires.
Ah la chute de L’Ospedale ! Une jolie promenade de 45 minutes pour voir … ça:
Franchement, le reste de la ballade était largement séduisant. D’autant qu’on a papoté « chien » avec Denis, le propriétaire et guide de quad. Une autre bonne raison d’y retourner.
Dernier soir : une première dans nos nuits, le campement dans une yourte au Pré des biches. Un lieu hors du temps. À peine ouvert, les pluies torrentielles ont ruiné l’accès. Le site est tellement apaisant, qu’on y parle bas, de peur de déranger les anges qui assurément y ont élu domicile !
Comme leur décoration le suggère, les yourtes sont arrivés directement de Mongolie.
Les heures s’écoulent. Rien à faire. Regarder les moutons paîtrent. Le chien les surveille gentiment. S’allonger. Marcher, pas tant. Égrener les minutes et se ressourcer. Que du bonheur.
Sainte Lucie de Tallano. La pâte d’olive de Don Jean restera longtemps gravée dans nos papilles. Délice pur.
Départ de Propriano. Derniers achats un jeudi d’Ascension. Les boutiques sont fermées. N’empêche, j’ai trouvé le jeu des 7 Familles corses, et un disque de Diana di l’Alba. Nous troquons fromages et charcuterie pour des crudités !