Ah lala. La dernière fois ? J’avais 25 ans, je faisais du voilier du côté des Lavezzi. La fois d’avant, 15. Une rougeole m’avait terrassée chez ma copine Lélé à Porticcio. Plus tôt ? Oui. À 9 ans, je marchais les dix premiers jours (partie nord) du GR20… C’est là je crois que mon amour de la Corse a commencé: dans la montagne, la vraie, chaude – flamboyante même, rude et rustique, au milieu des cochons sauvages, des moutons, des bergers.
Les retrouvailles ont été fidèles à mon souvenir. Immédiates et intenses.
Rien de spectaculaire : 5 jours chez des amis dans le golfe d’Ajaccio, puis 5 jours de balades dans le grand Sud (post #2). Mais quel séjour…
L’accueil spontané et chaleureux de la famille de K., les éclats de rire des enfants, la pêche aux oursins, le ping-pong, les couchers de soleil, les 7 familles corses découvertes à la supérette de Molini, l’accent, les histoires et autres commentaires de Dédé, ses chansons à la guitare, son rhum arrangé, les baignades à la plage, les cris dans la piscine, la chaleur encore douce, les effluves du printemps dans le maquis, les rochers arrondis en guise de brise-lames naturels.
Je ne suis pas Corse, mais je me sens chez moi sur l’Ile de beauté, comme en Espagne et à Paris. Inexplicable.
* Su Corsu e ne su fieru se traduit par Je suis Corse et j’en suis fier. Il semble qu’aujourd’hui, cette expression ait été remplacée part Souvent conquise, jamais soumise !
mon meilleur souvenir de vacances d’été : 2012 , une semaine en Corse du sud ,inoubliable .