Sans le baccalauréat, t’es… foutu, fini, minable, nul, moins que rien.
En France, le bac, c’est ça. Un examen qui sanctionne radicalement la dernière année de lycée, et ouvre les portes des universités et autres écoles prestigieuses. Les ados qui le passent, ont 17 ans. Ils ont des hormones plein le corps, des rêves plein la tête, des envies de fête et de potes, des jupes trop courtes, des pantalons qui tombent, des boutons sur la tronche et de l’alcool dans le sang. Normal.
La pression qui est mise par les familles, l’école et la société en général, autour de la réussite au bac est phénoménale.
Articles et reportages dans les média, sécurité maximale autour des sujets planqués dans un coffre fort, jeunes gens interrogés… Tout le monde flippe. Les élèves apprennent à GÉRER leur stress !!!
Une fois le papier en poche, on se dit : tout ça pour ça. Les apprentissages et la vie ne font que commencer…
Au Québec, sur le modèle américain, le collège (équivalent des 1ère et Terminale françaises) est sanctionné par un DEC, Diplôme d’études collégiales. Pour l’obtenir, les élèves doivent avoir la moyenne (plus de 65%) dans chaque matière, suivie un ou deux trimestres, des deux à trois années de cours.
Au collège, l’étudiant, qui entre autour de 17 ans, suit un cursus obligatoire et choisi la dominante des autres disciplines : sciences pures, sciences humaines, arts, ou métiers. Infirmières, graphistes et policiers ont la possibilité de travailler dès l’obtention de leur diplôme collégial, ou de poursuivre vers des études supérieures.
Cette approche, moins centrée sur l’accumulation de connaissances – le bourrage de crâne, et plus sur l’orientation individuelle et la dynamique pré-universitaire, n’est ni meilleure ni pire. Elle est différente, et évite l’espèce de pression démesurée mise sur une majorité de gamins, qui jouent leur avenir en quelques jours d’examens.