… un jardin de roses. Ça tombe bien, Fred déteste les rosiers.

Pas forcément mon truc le jardinage : plonger les mains dans la terre, rencontrer des vers du bout des doigts, passer des heures à tenter de me décrotter les ongles. Bof. Mais, j’aime les beaux jardins. J’apprécie encore plus de les imaginer, de les concevoir, et de les regarder embellir d’une année à l’autre. Après tout, j’étais rédactrice en chef de Fleurs plantes jardins, par horticultrice spécialisée !

Au Québec, il faut y croire. Parce que six mois par an, le jardin n’a l’air de rien, sauf d’un terrain vague boueux, puis enneigé et/ou glacé.

entièrement refait avec un drain naturel, une rivière sèche et l’allée en ardoise, printemps 2011

 depuis, une cloison végétale légère isole la terrasse

À la fin du printemps – pop – il explose dans tous les sens.

jardin côté rue, fin avril 2013

Alors que nous avions conçu le jardin de notre première maison l’année de sa vente, sans vraiment profiter du résultat trois ans plus tard, nous avons développé le paysagement du dernier dès notre arrivée. Je disais ce matin que les nouveaux propriétaires peuvent bien faire ce qu’ils veulent de l’intérieur de la maison, mais que l’abandon du jardin par un manque d’entretien, me ferait vraiment de la peine. Bon après, c’est plus chez nous…

la jungle en août 2013, les saules arctiques sont beaucoup plus grands que prévus et ne laissent plus beaucoup de place aux rosiers rustiques; les hydrangées exposent leurs pompons avec vigueur. Pendant trois mois, les floraisons se succèdent à condition de rabattre sévèrement à l’automne.