Samedi ordinaire : réveil relax, départ pour acheter croissants et autres pains au chocolat et chaussons aux pommes, puis l’attaque. Tailler la haie, planter 60 bulbes de tulipes (au moins), tondre le chien, faire la ménage, lancer une lessive… alouette. J’ai eu un petit coup de mou vers 17:00.
Si ça pousse, ce sera beau !
Je me sens comme une souris de Cendrillon…. « le ménage, le lavage… c’est vraiment l’esclavage ».
C’est ça. Trois lessives par semaine, plus le nettoyage des clapiers et du poulailler. Vive les animaux.
Le pire ? Les tulipes. Tandis que je compte les bulbes, je prends sur moi : ne pas réfléchir. Faire le trou, lancer le bulbe, refermer le trou. Ne pas réfléchir, ne pas compter. Partir en hypnose horticole. Je trouve le temps tellement long, que je transforme les dernières plantations en décompte du jour de l’an, sauf que je commence à -15. Ne pas réfléchir, ne pas compter. Finalement, ça se termine.
On les a tous mélanger, histoire de faire un vrai pot-pourri végétal.
J’ai hâte au printemps et à la surprise totale : combien de bulbes fleuriront ? aurons-nous vraiment des tulipes ? Ça m’amuse d’avance.
Quant au chien, et bien c’est un échec. Il a tellement de dreads qu’il faut oublier la tonte classique. Un genre de cauchemar. J’ai troqué la tondeuse fraîchement acquise pour les ciseaux. Le carnage. J’aurais voulu être une coiffeuse !!
L’outil magique pour planter des tulipes : tu creuses, tu tournicotes, tu enlèves, tu jettes un bulbe, tu appuie sur la poignée, tu replaces la terre, et tu tasses.
Sans compter la haie. Une échelle brinquebalante. Un ciseau pas assez long. Je me couche sur le dessus pour couper ces branches hirsutes qui dépassent de partout. Je déplace l’échelle. Je coupe un petit peu. Je déplace l’échelle. Je coupe un petit peu. Pffuu. Une heure. Voire plus. J’ai des crampes dans les bras, dans les mains.
Et la journée fût.
Je me marre
Frédéric Odinet Le Jules Responsable T.06 87 53 84 85
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