jusqu’où ouvrir sa gueule ?

Jusqu’à l’infini et plus loin encore ? Je ne crois pas.

C’est une vieille question : jusqu’où peut-on dire à ses amis qu’ils font une connerie ? Que leur couple part en vrille ? – Pas d’autres fondements que l’intuition (parfois quelques faits, quand même) – Que leur travail n’est pas génial ?

hurlements

Par exemple : que dire à un auteur/pote dont tu as survolé le roman sans l’ombre d’un intérêt ? « Humm, c’est sympathique, j’ai passé un bon moment. » 😉 sourire inclus. Comme auteure, je préfère cette version hypocrite. Si. Et vu que je ne mens pas.

Traditionnellement, je me pose la question et je ferme ma gueule. Qui suis-je pour commenter même s’il n’y a pas de jugement. Juste de l’amour finalement. Pas envie de voir un ami malheureux. Un peu comme une mère qui veut éviter les erreurs à ses petits.

Mais en commentant, je me poserais en savoir divin : moi je sais, et pas toi. Aïe, c’est pas mon truc ça. Et puis en annonçant le pire, on se positionne en oiseau de mauvais augure. Pas cool non plus. Après, il n’y a pas plus sourd que quelqu’un qui ne veut pas entendre, fait que finalement, quoiqu’on dise….

Et vous, quand est-ce que vous l’ouvrez, et quand est-ce que vous la fermez ? Quelles sont vos limites ?

note. L’image  Hurlements apparaît sur le blog  Les Complaintes d’un amateur de films d’horreur, en illustration de Pirates of Montreal.

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