travaux, déménagement, ouais, super. Ensuite, le reste : le transfert d’adresse. L’électricité, le gaz, l’eau, le téléphone, l’internet et la télé, la banque, les assurances, tout le machin quoi. À la base, un truc tout con. « Bonjour, je quitte tel endroit, telle date, et je m’installe… ah, ah, au numéro… ? »

Notre chiffre est déjà pris. Si, si. J’ai appelé ma future voisine. Nous demeurons au même numéro civique ! Ca arrive dans les comédies romantiques et, à nous. Pas standard. Notre crédo depuis si longtemps.

Comme je suis un peu têtue, ou acharnée, ou pugnace selon, je n’ai pas laissé passer une telle occasion de confronter les pouvoirs publics. Non mais.

Message à l’agent immobilier. Rencontre de l’ex-propriétaire qui m’annonce que les services de gaz, eau et électricité sont tous inscrits à des adresses différentes. Waouh. Demandez au notaire, me propose-t-elle.

Message au notaire : que se passe-t-il ? Il me renvoie automatiquement (forcément) à la mairie qui a produit le « numérotage » de la rue. Mais je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin !

Passage à la mairie. Oups.

– Connaissez-vous le nom des anciens propriétaires ?

– Oui, m. ou mme Gosse (ça ne s’invente pas, amis Québécois)

– alors, vous êtes au 9.

– pas au 7, comme il est écrit sur TOUS les titres officiels ?

– non, au 9.

– le notaire nous a demandé de numéroter le 7, et nous n’avons pas vérifié. Il s’est trompé, et nous aussi. La faute est partagée.

Oui, en attendant, j’ai une attestation d’achat au 7, des papiers d’identité commandés avec une adresse… au 7, et des services municipaux qui ne comprennent plus rien.

Enfin maintenant, je sais où j’habite !!!!

Cette niaiserie m’a occupée toute la journée. Ce soir, je suis vannée et la famille prend le relais. Je les arrête de force à 22:00; Et les voisins alors.

 coucher de soleil sur travaux…

notre maison abandonnée…

et ses papiers peints d’exception : il faut les imaginer façon boite. Les 4 murs, et le plafond.

 

celui-ci était en dessous du précédent. Tout un camouflage.