les horaires et nous. Bon d’accord, nous ne sommes pas toujours à l’heure, sauf si on n’a pas le choix. Je n’ai jamais raté d’avion, de train, ou de rendez-vous boulot (uniquement quand je me trompe franchement de jour !). Je ne sais pas pourquoi on se traîne cette réputation de famille en retard… J’ai même le souvenir d’un certain anniversaire où nous sommes arrivés les premiers, longtemps avant les derniers. Hein !

 Bricol Girls, c’est nous. Presque ! (si vous avez un peu de temps, regardez ce délire bricolage d’Alain Chabat)

sur le chantier, c’est la cata. Nous ne sommes pas des pros, c’est dimanche, j’ai toujours plein de choses à faire avant de partir. Zut. Ça donne des journées biscornues, parfaitement et joyeusement décalées.

chez ma grand-mère, il y avait des cerisiers qui produisaient plus de 100kg chaque fin de printemps (mi-mai); on mangeait des cerises, voilà. Chez le maraîcher du marché, il y en a cinq espèces : arcina, summit, Napoléon, stark et sunberst. Et oui, elles ont chacune un goût, une texture et une fermeté différente.

Dimanche, c’est marché. Pas question de passer à côté. Du réveil en petit dej’, en achat de cerises (divines) à un producteur local, et hop, j’ai démarré la décolleuse à midi !!! Bon d’accord. À trois heures, nous n’en pouvions plus : pause repas. Et là, erreur fatale, le rosé bien frais. Sieste. Retour du côté des papiers peints vers 18:00. Forcément, on arrête vers 21:30 après avoir rangé le chantier. On range la viande dans le torchon deux heures plus tard. C’est étrange, les enfants ne sont pas bien frais le matin.

 

mes salades estivales : avocat/pamplemousse/crevettes, et pastèque/féta (ici, chèvre)/basilic. Rosé Ventoux.

Quelle que soit l’activité, ça ressemble pas mal à un dimanche type. La semaine dernière nous sommes partis à la plage à 13:00 😉

Hier, j’ai « pogné mon Waterloo » décollage. Traduction : quelle merde !

Il y a des gens surprenants qui posent du papier peint partout, sur les murs, les plafonds, les portes, dans les chambres, les toilettes et… les salles de bain. Une pièce d’eau, donc. Pour que la tapisserie reste collée, elle doit être adaptée et capable de résister à l’humidité ambiante. Dans le cas de la mienne, je crois qu’elle a été choisie pour son immense faculté à adhérer au support, même dans un hammam. Ce qui signifie que ma petite décolleuse d’amateur ne lui fait pas peur. Même pas un petit frisson d’inquiétude. Rien. Je m’acharne, j’attrape des crampes à rester raclette posée pendant de longues minutes. Rien. Ça ne décolle pas. Le papier plastifié – détail supplémentaire pour la résistance à l’humidité, éventuellement fait un effort et se laisser tirer; mais la 2e couche, elle, résiste, prouve qu’elle existe en s’agrippant de toutes ses petites particules de papier.

En trois heures, j’ai vaguement enlevé 1/4 du papier peint. Mal. La déprime. Incapable d’y retourner après la pause, je me suis attaquée au couloir. Plus sympa. Encore du papier plastifié, mais qui ne mettait pas un point d’honneur à se cramponner au mur.

Ostie, qu’y fait chaud !

Quand il fait 34°C à l’extérieur, je vous laisse le soin d’imaginer le bonheur à manipuler une décolleuse à papier peint qui envoie de la vapeur (de l’eau à plus de 100°, ignorants) dans un couloir en U. Façon étuve. Comme la douche était bonne, après.

Mes bricoleurs favoris sont morts. Pourtant, ils ont d’un plouf dans la piscine des voisins, profité d’une pause chaleur,
 c’est moche un pied. Que dire du mien à la cheville gonflée de chaleur, et de 6 heures de maintien debout sur une échelle ?