aujourd’hui, largage d’enfants. Ça sert aussi à ça les copains, quand ça ne vient pas donner un coup de tournevis. Journée folle, donc, en couple ! Comme anniversaire de rencontre, c’est un joli cadeau. Un programme romantique comme tout : fin du ponçage de plancher avant midi, début de la peinture des plinthes, des portes, des fenêtres et autres cadres (de nos photos de mariage, ahahah) d’huisseries. Retour prévu des chouchous ? Humm, 18:00. Pas le temps de tout faire. Alors, des choix ? Oui, mais choisir c’est renoncer. Et puis aujourd’hui, c’est marché… pas le temps non plus. Nous manquerons d’ail confit. Tant pis.
Pourquoi terminer le ponçage avant midi ? Parce qu’en France il y a un frein municipal aux nuisances sonores (réglementé par le Code de la santé publique, oui)… pas de tondeuse, scie électrique, marteau piqueur, ou autre outil bruyant (oui, la ponceuse en fait partie, je vous le garantis) après certaines heures.
- les jours ouvrables de 8h à 12h et de 14h à 19h30
- les samedis de 9h à 12h et de 15h à 19h
- les dimanches et jours fériés de 10h à 12h
tandis que je m’interrogeai sur la réalité québécoise, je me suis souvenue de cette anecdote charmante au cours de laquelle, une saleté de voisine avait dénoncé notre chantier, où les ouvriers s’agitaient dans notre appartement, un… 24 juin de fête nationale. Accueil policier en arrivant chez moi : courtois, mais ferme. Arrêt immédiat des opérations.
l’abrasif 120 (à gauche), et la fin du 80 (à droite)… le 24 a fini déchiqueté.
avant
encore mieux, avant/après
après : chambre de fille
trop fière. Il est pas magnifique ce plancher ?
13:30. Ayé. Fini. Enfin, fini… on se calme. Nous avons terminé les planchers de 3 chambres et un walk-in (une grande garde robe). C’est beau, hein ? Un peu que c’est beau. Surtout grâce à mon homme qui, avec sa manie perfectionniste, a tout embelli. Moi je tourne les coins ronds, pas lui. Et le résultat est à son image : magnifique.
Comme c’est dimanche, sans enfants, on s’accorde une pause déjeuner à la française : 1h30 avec du vin. Résultat immédiat, une soudaine et terrible envie de faire la sieste. Ainsi fût fait.
C’est pas tout ça, mais il faut que le chantier avance. Et qu’on vide notre actuelle maison. Une seule règle : ne jamais partir le coffre vide. Alors Fred a fait sa part. Ahahahah, sa part.
j’ai pris la photo juste avant qu’on termine. Son coffre était plein à craquer de bouts de bois… J’adore le concept !
Après on a fait un truc fun. Enfin, chacun son kiff pour un anniversaire de rencontre. On a déterminé l’emplacement de toutes les prises électriques, les interrupteurs et autres va-et-vient pour luminaires. Je sais, c’est ballot. Mais pour la première fois, je me projette vers la fin. Vous savez, la lumière au bout du tunnel….