ça y est, j’ai trouvé la recette miracle de l’enduit à la chaux. Amenez-en des murs. Je ne me peux plus. Je suis toute énervouillée, là. Il suffisait de changer le mélange, et de troquer un 1/3, pour un 2/5, avec du sable 0/2. Et hop. Quoi, ce n’est pas clair ?!? Ce qui fait qu’en rien de temps, et dans la bonne humeur, j’ai terminé de boucher trous et fissures de 2 des 3 chambres et de la garde-robes. Que fais-je alors ? J’hésite entre me tourner les pouces, conduire mon petit chez son orthophoniste ou… attaquer la peinture. Devinez pour voir.
qui dit peinture, dit couleurs. Ah, les couleurs ! Le fameux « p’tit gris » réclamé par les clientes, qui existe dans leur imagination, mais dans aucun nuancier. Et ce vert, que le voisin appelle bleu, ma mère, gris, et ma cousine germaine, bleu-vert. Ça me rappelle la colère noire d’un ami artiste à qui je montrais un tapis d’une couleur que lui appelait d’un autre nom que moi; lui seul savait quelle nuance qualifiait la couleur, moi, pauvre profane n’en n’avais of course, aucune idée.
La directrice artistique avec laquelle je travaillais dans un magazine m’avait dit que le sujet était sans fin. La solution ? Montrer, et déterminer conjointement un nom pour la couleur sélectionnée.
Pour les enfants, j’ai opté pour un bleu « riad », pas « majorelle », pas « argentin », Riad. Quand au gris, enfin, vert. Non gris (ma fille), non vert (moi), il se nomme « nuage ». Joli.
Bref. J’ai commencé la peinture. Enfin, avant, l’apprêt. Base 2 au plafond; Base 1 sur les murs. Oui, elle gratouille pour uniformiser les défauts. Et si j’applique celle d’en haut au rouleau, j’utilise le badigeon pour celle du bas. Je m’amuse !
Surtout, je vois le bout. Enfin.
Et qu’avons nous fait après le déjeuner… vers 17:00 ? Ouais, on mange tard le week-end. Nous sommes retournés au taff. Sans réelle et franche envie, mais bon, faut ce qu’il faut. Tandis que j’appliquais joyeusement ma peinture à la chaux, appel à la rescousse du rez-de-chaussée. Une histoire de déplacement de caisson. Le truc bête et méchant.
Toujours est-il qu’on a vidé les cartons de vaisselle, et rempli les armoires. Ouiiiiii. Bon, ce n’est pas fini. Il reste les boites de Montréal, et celles de toutes les cochonneries qui ont traîné partout sur nos comptoirs québécois et girondins, les « cossins », bidules, machins et autres bricoles. J’ai comme l’impression qu’on va garder une montagne de boites dans la grotte entrepôt.
L’aspect pratique, comme les grottes sont ouvertes, et humides – un peu comme l’Aquitaine, éventuellement, un paquet de trucs vont s’abîmer, et seront bonnes à… jeter. Toujours ça de moins à ranger.
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