Quelques surprises et autres joies.
J’attaquais avec énergie, bonne humeur et espoir la peinture, quand ma fille a gentiment opté pour la préparation des murs de la chambre parentale. Ah, ah. Pourquoi son cri – « mamannnnnn » – m’a-t-il à peine étonnée ? Et oui, d’humidité en vieil enduit, le plâtre tombait, tombait, tombait. Le mur au complet finalement. Pas celui donnant sur le jardin. Pire. Celui, intérieur, au-dessus de l’escalier. Vive les bicentenaires, tiens !
Bon, plus de plâtre, jusque là, pas de panique, maintenant que je suis la reine de l’enduit. Enfin bon, c’est déjà du bon enduit : près de 20m2. Moins comique, les fissures, les trous et autres gouffres. Sortez-en de l’enduit, avec beaucoup de sable s’il-vous-plait.
Autre surprise, la peinture à la chaux.
« Ne nous appelez pas tant que ce n’est pas parfaitement sec ! » Oui, la formatrice nous l’a répété. Oui, c’est vrai. Et oui, je me suis empressé d’oublier. Alors quand j’ai passé la première couche de « blanc cassé » sur l’apprêt, et qu’il est sorti « café au lait », tendance « beige sale », j’ai paniqué. Vraiment. Sans compter les levers de sourcils de monsieur, complètement découragé, refusant catégoriquement d’avoir les 2/3 de sa maison avec ce petit côté années 70. Culpabilité : merde, je me suis trompée ??
à gauche, l’apprêt; à droite, l’application de la première couche…
quand je dis que ça sort « beigeasse »… le contraste avec le bleu est redoutable
à gauche, l’application toute fraîche, au milieu, l’apprêt, à droite, la couleur sèche (elle sort gris pâle, mais tout est question de lumière, la chaux vit, vous vous souvenez ?)
Alors je me suis souvenue. Et j’ai attendu. Le miracle s’est produit : d’heure en heure, de minute en minute, le café au lait est devenu latté, puis lait noisette (avec une goutte de café). Victoire. Nos chambres seront bien blanc cassé.
au séchage
Voyant l’échéance vacances approcher à la même vitesse que celle de la finition des chambres s’éloigne, mam’zelle est venue prêter main forte sur le badigeon. Nous avons fini constellées de tâches de blancheur, façon négatif de dalmatien, mais fière de nous !
donnez nous notre peinture quotidienne
ouais ma chérie, le plafond, c’est chiant pour tout le monde. Pro inclus. Alors nous…
elle a gagné aux points !
anecdote du matin parce qu’il faut bien s’occuper. J’avais laissé la grande échelle à ma fille, et récupéré cette chose. Ça ressemble à une échelle, ça tombe bien. Sauf que c’est une ruse. Première montée, je tangue salement, et me cramponne aux murs. Oui, c’est pratique. Deuxième montée, je m’interroge : où poser le pot de peinture ? C’est là que j’ai poussé un cri primal, au moment du balancement sévère de mon support. Entre me casser la gueule et me la fracasser sur le mur, ou échapper 3 litres de beige sur le plancher, je n’ai pas hésité : hurlement et position d’équilibre façon arts martiaux. L’échelle a eu peur, elle s’est remise en place. Bon, j’ai mis 1/2 heure à m’en remettre, tremblant de partout. Donnez m’en des sports extrêmes !