Ah la la, quel mois de folie… Retour sur images.
quand les enfants en sont rendus là… il est temps de les envoyer prendre l’air 😉
ce qui fût fait le 21 juillet. Allez hop, chez Papy.
c’est pas comme si on allait en abuser. Le couple heureux qui profite de l’absence des enfants pour s’envoyer en l’air dans chaque pièce de la maison, prendre l’apéro au coucher du soleil sur le Bassin d’Arcachon, faire des ballades à moto et manger à pas d’heure, c’est pas nous. Enfin si. À partir de quelle heure un dîner devient-il souper ? Parce que nous avons souvent atteint les 23:00 pour servir l’entrée.
disons pour faire simple que nous n’avons pas complètement manqué de pain sur la planche : entre la sortie des radiateurs (merci Michael, parce que moi, là, euh non), l’huile des planchers, la fin du décollage de papier peint, la peinture (bien sûr), et le plâtre des murs qui n’en finit plus de dégringoler sur notre passage…
une des surprises du chef : ou quand le couloir réclame un nouvel enduit !
notre chambre valait le détour aussi côté demande d’enduit … ce que je fis, non sans un bon lot de jurons et autres sacres bien sentis. Surtout quand… j’ai manqué de sable. Moi qui venais enfin de trouver mon rythme. Zut. Pas de chance.
je passe un péage sur la route des vacances ? Meuh non, je viens de découvrir qu’il n’y a pas de sable fin chez Leroy Merlin, je suis un peu, humm comment dire ? de mauvaise humeur, et le gardien en rajoute une louche en exigeant que je suive les autres voitures (plutôt que de me laisser reculer dans l’entrée… vide).
c’est donc de relatif mauvais poil que j’arrive par 30° chez Castorama. Je tourne, je vire, et je demande à un employé son avis sur la finesse du sable. Erreur. Erreur aussi grossière que le 0,5mg qu’il me fait passer pour un 0,2. Mon oeil et mes doigts avertis ne s’y trompent pas, mais je fais bêtement confiance à la supériorité du mâle bricoleur.
et je me retrouve avec une patouille granuleuse… beurk. Retour à la case départ. L’enduit ne tient pas, c’est ni fait ni à faire. Je suis dégoûtée. Mais le mur avance, enfin, il ne change pas de place, mais d’heure en heure, le t-shirt ruisselant, je finis par finir. Sauf que c’est moche.
c’est là bien sûr que SF – Super Frédo – intervient et me dégote un petit sable de derrière les fagôts. Fin à souhait, façon poudre de marbre.
sa 2e couche est parfaite 😉
après c’est fastoche, suffit de mettre chaque carton dans la bonne pièce, et les hippopotames seront bien gardés !
reste quelques murs à peindre. C’est pas comme si j’en avais pas eu mon lot. Mais la peinture à la chaux, j’aime ça. Vraiment. Sauf que la chute du pot du haut de l’échelle m’a un peu surprise. La fatigue sûrement. La distraction aussi. Mais il y a un Dieu pour les maladroits. Si, je l’ai vu ce jour-là : la peinture est exclusivement tombée DANS la baignoire. Pour un peu, j’aurais dansé la gigue en délire…
on coche, on coche, chaque jour un ou deux points de la liste… c’est encourageant, ou pas. Merci Ikea de fournir les cartons !
après notre chambre, le dernier gros morceau de l’étage : le couloir donc. Et là, j’en ai marre. C’est comme ça. Ras le bol, ou le cul, ou le pompon. Fred passera courageusement la 2e couche à ma place, lui qui fait ça si bien 😉
on tient le bon bout… la salle de bain est terminée. Enfin, les murs sont peints, la pièce est propre.
vendredi 1er août. Retour de notre pote. Ménage chez lui, installation en catastrophe chez nous. Vidés, épuisés, brûlés, morts, on s’écrase dans notre lit, dans notre chambre. Les vacances en ligne de mire, on se permet un sourire des orteils.
on tente même un p’tit feu. C’est joli ça, un p’tit feu ! Fred est tellement défoncé de fatigue qu’il oublie d’ouvrir la trappe. La fumée envahit le salon. – « ouvre la fenêtre » crie-t-il en se battant avec les flammes qui chauffent, la pince qui brûle, le bois qui crépite. On dirait un dessin animé : il jongle avec les éléments. Rien à faire, la trappe est fermée. La flambée trop intense. Il attrape l’extincteur… Marchera ? Marchera pas ? ppppssccchhhhhiiittttt. Fini. Fini ? Ah non, les bûches continuent de fumer… Rien de grave. On se couchera pareil.
si le haut commence à vraiment prendre forme, le bas laisse toujours à désirer. Pique-nique obligatoire sur une caisse à outils et vaisselle dans le lavabo de la salle de bains. Sous la crédence, le plâtre se barre (pour changer). Je craque: je sors le plus beau balai, et j’attaque le ménage. Je suis comme ça, moi. Peur de rien, et sûrement pas de kilos de poussière, plâtres et autres gravats qui envahissent tout. Mon objectif secret ? L’installation de la table.
ouais. Youpidou. Ayé. Je ne me peux plus. La table. NOTRE table. Notre vieille bête de 15 ans, celle qui a accueilli vaillamment la famille, les copains, les voisins, les soupers gargantuesques, les rigolades gaillardes, les engueulades mémorables, les bouteilles de toutes les couleurs, les plats sans frontières. Cette grande de 2,30m, sans sa rallonge. Cherchez pas les Français, elle n’existe pas au Ikea local, elle ne rentrerait pas dans les micro apparts! Cette table excessive nous incarne.
maintenant que j’ai presque terminé la peinture de la crédence (je passerai 4 couches quand même), je peux passer aux murs de la cuisine, immondes derrière l’ancienne hotte. Apparté : je remercie Geneviève J. grâce à qui j’ai découvert ce genre de vert. Olive ? Coriandre ? Peu importe son nom.
la cuisine donc. Toujours pas d’évier. La hotte enfin enlevée (une aventure signée SF), et le mur… qui fout le camp. L’habitude, c’est l’habitude… uuude !
pendant que Fred s’acharne sur l’évier, je dois trouver une occupation. En mode ménage/rangement, je m’attaque en toute logique aux livres, magazines, BD, CD, DVD. Il y a des cartons partout, et du papier ailleurs : administration, factures, cahiers d’écriture, de formations. Nous sommes vraiment des gens… de papier. C’est lourd. Ça prend de la place. Apparté n°2 : merci à Stéphane M., dont les suggestions de numérisation systématique m’inspire le plus grand respect. De là à passer à l’acte ?!?!
et forcément, le lendemain, veille du départ en vacances, jour d’anniversaire de naissance de notre fille, je vais dans sa chambre, justement, et là… nouvelle surprise du chef : la fixation de la bibliothèque du bureau a traversé le mur, et fait des trous. Ça manquait au palmarès. Tant pis. Pas près d’être bouchés ceux-là…
je me fais un dernier petit exercice pour la forme : vider la grotte avec les cartons montréalais à risque. Vu l’humidité ambiante, deux trois semaines de plus risque d’avoir raison de la paperasse restante…
interruption momentanée des programmes… un mardi matin à l’aube, j’arrache SF à son camion, à son boulot, à ses angoisses, à ses factures, et en voiture Simone. On part en vacances. Enfin, moi je pars. Généreusement, il a accepté de me suivre !
Neuf jours plus tard, we’re back. Les enfants, bronzés, nous, loin d’être reposés. Bon, une grosse semaine c’est mieux que rien. Finalement, des vacances écourtées, un mal pour un bien : nous retrouvons notre chantier avec JOIE. Les petits sont ravis de pouvoir mettre la main à la pâte, et de se faire leur nid bien à eux. Tranquillement, on sort les meubles qui ont traversé l’Atlantique de leurs emballages de bulles.
bon, reste encore ce petit soucis : toujours pas d’évier, la vaisselle encore dans le lavabo, mais trois fois rien, SF en fera son affaire !
le bureau/chambre d’amis/salle télé prend forme, et nous nous écrasons plus que joyeusement devant un Mission Cléopâtre bien mérité ! (bon, les lecteurs attentifs auront vu que sur cette image, la tivi est encore… emballée)
le trampoline géant, ou notre merci aux enfants… pour leur présence, leur aide, leur joie de vivre, leurs gloussements, leurs questions, leurs réponses. Vous êtes cool les chouchous 😉