Paris, encore et toujours. Ma ville. Celle où je suis née. Chez moi, malgré les odeurs, le bruit, le monde. Promenade improvisée à la tombée du jour le plus long de l’année (ou presque).
qui sont ces femmes ? Contraste inattendu : Cariatides centenaires et officielles d’un bâtiment près du musée d’Orsay, le drapeau patriote France-pays-des-droits-de-lhomme, et ces guerrières africaines déchirées, abîmées.
Les touristes sont partout. Esplanade des Invalides, ils pique-niquent sur les pelouses. Quel bonheur d’accéder enfin à ces tâches vertes, fraîches ponctuations des grandes artères. Quand j’étais petite, c’était strictement interdit de marcher sur l’herbe « publique ».
Demain est un autre jour. De Montparnasse à Châtelet en passant par le Jardin du Luxembourg. Ça fait partie des charmes de la capitale : d’une rue à l’autre, des monuments vieux comme le monde. Après on s’étonne que les Français fassent comme ils ont toujours fait : mais ça dure depuis trois siècles, alors forcément, l’histoire pèse un peu.
instantanés de lieux.
14e arrondissement. L’enfance encore. L’école sur Sarrette, les copines rue d’Alésia et porte d’Orléans, la piscine avenue du Général Leclerc, puis l’immense Lycée Paul Bert rue Huyghens, ma maman rue Daguerre, les amis rue Pernety.
@Frédéric Odinet
enclave improbable et silencieuse au coeur du 14e : calme, propre, fraîche, transpirant l’argent discret et bienveillant. Paradis BoBO.
le soleil se couche sur le Pont neuf.
sous les pavés, la plage !
pas de quoi râler, ils sont toujours là les cadenas !
encore des cadenas… ils me gonflent. Je déteste l’image même du cadenas -loquet, serrure, fermeture- qui bloque, qui clôt, qui condamne, qui défend. Et comme ça, ils symboliseraient l’amour. N’importe quoi.
pour l’été, les berges se transforment en café. Les passants et autres touristes se rêvent à Copenhague ou à Brooklyn. Partout des bouteilles de rosé glacé, des baguettes et du saucisson, des bouchées du soir pour entamer la nuit. Joyeux…
Ouh là là, que de souvenirs!!! Eh oui l’école de la rue Sarrette, les copines du quartier rue d’Alésia, Bd Brune, le RER du parc Montsouris (hein Pascale!), le grand lycée Paul Bert, la porte d’Orélans où j’ai grandi et où ma mère vit toujours… Sacrée madeleine de Proust en vérité! Désormais j’habite en banlieue, l’argent a eu raison de mon déménagement hors de mon Paris, mais quand je vais « là bas » je suis zen, chez moi…