Dans quelques jours, je serai à Paris. Une semaine que j’entends consacrer à ma fille, aux copines et aux visites d’expositions. Pour me goinfrer le plus efficacement possible et tracer un parcours satisfaisant, je compulse tous les magazines, revues et autres sites qui me tombent sous les yeux.

J’avais déjà une bonne idée de l’itinéraire, quand j’ai découvert ce matin, Slicker, l’agenda des expos à Paris, les incontournables, le Top 10 en design, archi, musique et mode… La facture est forcément moderne, le contenu semble intéressant, sûrement un brin branchouille. Mais bon, c’est parisien aussi ! Quelle surprise alors de trouver un dossier complet sur le Québec: Montréal indépendante, ou comment les subventions d’État peuvent favoriser une création plus libre. Aux commandes de cette descente parmi les centres d’artistes autogérés, Nicolas Mavrokakis, responsable de la section « arts visuels » de l’hebdo gratuit Voir.

Tout ça parce que la Revue Noire a annoncé qu’elle tenait un kiosque/stand à la prochaine Slick Art Fair…

À ce jour donc, je pense nous y balader justement, ainsi qu’à la Biennale d’art contemporain de Belleville. Mais j’entends bien jeter un oeil aux photos de Paul Graham – Le Bal, 18e – et à celles d’Alice Spring et Claude Nori, à la Maison européenne de la photographie. L’exposition Canaletto à Venise au charmant Musée Maillol me semble incontournable, mais je ne suis pas certaine d’aller me précipiter au Grand Palais qui accueille Edward Hopper, enfin, ses oeuvres. Après, ce sera dur de résister à Paris, Capitale du cinéma hollywoodien, à moins que je ne préfère Cheveux chéris à l’étonnant Musée du quai Branly. S’il me reste du temps, je traînerai peut-être à Orsay, où sont exposés les Impressionnistes et la mode.

Reste à choisir !