Après les seins, les culs remontent la barre du succès. Dans les cliniques esthétiques américaines – inspirées par leurs homologues brésiliennes, la mode est aux fesses fermes et rebondies. Les Africaines le savent bien elles : il n’y a rien de plus sexy qu’un popotin rond comme un ballon de foot, haut placé dans la chutes des reins. Et Libération nous apprend qu’il n’y a même plus besoin de silicone. Les chirurgiens grattent le surplus de bide et vous le mettent dans le cul, vous allégeant du même coup de bistouri d’une dizaine de milliers de dollars. Franchement, une innovation. Enfin, dit comme ça, c’est moins inspirant. Surtout que n’importe quelle opération comporte son lot de dommages collatéraux! Cependant, l’idée me plaît : je rêve de me gonfler les seins au gras de ventre.
Le coco fesse n’a pas attendu le passage de la chirurgie occidentale pour faire fantasmer les touristes des Seychelles…
Sur le même registre, on découvrait – c’est le cas de le dire, la semaine dernière, deux nouveaux sous-vêtements:
le slip qui absorbe les odeurs : produit dans un textile qui offre des sous-vêtements, des t-shirts et des chaussettes qui absorbent les mauvaises odeurs et les autres parfums “naturels”
et la culotte anti pets ! Un slip fait de nylon induit de polyuréthane qui permet son étanchéité. Il y a une sortie de pet de forme triangulaire à l’arrière de la partie hermétique du slip, c’est donc par-là les flatulences vont s’échapper. Et cette sortie de gaz possèdeune poche qui contient un filtre multicouche remplaçable. Concernant le filtre, les deux couches externes sont faites de feutre de laine, ensuite les deux autres couches sont faites de polypropylène et de verres filés et au centre il y a une couche de carbone actif. Tout ça pour ne pas intoxiquer vos voisins de vos flatulences puantes pendant au moins quelques semaines, selon le rythme de votre fermentation interne.
Si ça se trouve, la mise au point de cette culotte a été cautionnée par la Convention de Genève qui, je le rappelle, légifère l’utilisation de gaz toxiques.
Imaginez maintenant, le plus beau cul du monde – galbé à souhait, charnu et sportif, dans l’un de ces sous-vêtements. Tout de suite, ça fait image et ça perd largement de son charme !