Avant, c’était une caserne. Niel, de son petit nom. Elle accueillait jusqu’en 2005, le 57e – et dernier – régiment du train. Un site militaire donc. En transformer les 20000 m2 en eco-système est un joli pied de nez. C’est le projet Darwin.
Au hasard d’un rendez-vous, je m’y suis promenée.
Aujourd’hui, les lieux se projettent dans l’avenir : un bâtiment abrite différentes entreprises sur trois étages, celui d’en face accueillera plutôt une halle. Un hangar reçoit tous les skaters de la région. Des « tétrodons » aussi -un genre de mobil home, pur produit des années 60, bientôt réhabilités pour accueillir des artistes en résidence (je vous défie de me les définir, tiens). Les valeurs sont communes. Respect de l’environnement et de l’individu. Honorable.
J’ai déambulé dans l’allée principale, un peu comme Berger, le blond et hippie héros de Hair. La tête en l’air. Surprise par la démesure. Des friches rivalisent avec des échafaudages. 30°, ciel bleu royal. Intense.