classique. ringard. quétaine. tous les clichés sont bons. Ouais, ouais, ouais. N’empêche. On fond, on craque, on adore. P… c’est beau. D’une fois à l’autre, on a oublié combien c’est beau.« L’eau est parfaite » dit le propriétaire du Trinquet Maïtena… oups, fallait pas le dire, c’est le secret le mieux gardé de la ville. Donc l’eau parfaite appelle la baignade, non ? Sauf que nous n’avons pas la même conception de la définition…
Oui….. même moi, je me suis baignée. Deux fois plutôt qu’une. Je rêve.31 octobre, l’Amérique souligne Halloween, et nous marchons dans les rues. Les femmes en robe sans manche, les hommes en short. Les enfants déguisés réclament des bonbons chez les commerçants qui jouent le jeu. Même sans sens – Halloween n’est pas et ne sera jamais français, ça marche.selon les locaux : 28°C depuis deux semaines au moins, et des vagues… mais des vagues, pour surfer des heures. Enfin bon, après, nous on ne surfe pas !balade à Fontarabie. Hondarribia en basque espagnol, je crois. Un port de pêche, un autre de plaisance, puis un parc et des voiliers, des coureurs et d’autres marcheurs… sympathique.alignement de bateaux de pêche. Même format, même bouée. Un métier qui m’impressionne. Respect.sur la digue, deux papys papotaient, papotaient…j’aime bien.ici, les barques ne prennent pas l’eau.en basque et à l’envers dans le texte.à Fontarabie, il y a un truc étonnant : quelques barres d’appartements à flanc de falaise. Comme si Le Corbusier s’était perdu dans le coin. Les balcons aux balustrades transparents semblent prêts à se jeter de leur étage pour rejoindre la mer. De loin, on pourrait croire à un paquebot échoué.retour à St-Jean où cette boutique improbable annonce ses couleurs… à l’intérieur, derrière la vitre sale, des montagnes de sombreros, des bols gravés de prénoms, du tissu plastifié jaune avec des croix basque brune, des coussins, des t-shirts avec les races d’ânes… et personne pour racheter le fond de commerce. Peut-être que le propriétaire est mort, ou que ses descendants habitent ailleurs, ou….ici, la fleur de lys a troqué son bleu. D’habitude, on parle de rouge basque…une mini concha… Wanabe San Sebastian ? non. En bas de la falaise, quelque part entre St-Jean-de-Luz et Erromardi. Si vous saviez le nombre de moyens mnémotechniques qu’on a imaginé pour retenir ce nom : du-rhum-le-mardi, héros-du-mardi…oui, encore. Que du bonheur.et tout le monde est heureux… sauf nous ! deux heures de voiture dans les odeurs de chien mouillé ? bof.